Prix de l'immobilier : encore bien trop cher

Si l'on met à part les études fournies par les agents immobiliers parce qu'elles sont en principe orientées, les statistiques se suivent et se ressemblent depuis 2008. Rappelons nous que le début de la crise est lié aux "subprimes" américaines, une invention mathématiques capable de transformer les emprunts immobiliers insupportables en placements sûrs. Enfin "sûrs"... c'est ce qui était annoncé par les banques. On connait la suite...
 
Les prix au niveau national n'ont pourtant pas baissé avant 2010. Même après 2010, ils continuaient de grimper dans les très grandes villes. En fait, celles qui ont un rayonnement international. Paris bien sur, mais aussi Lyon, Marseille, Bordeaux etc...
 
Mais hors mis les grandes villes où sévit la spéculation internationale, la baisse des prix de l'immobilier est à l'oeuvre à peu près partout en France depuis 2 ou 3 ans. Normal : l'INSEE relevait l'an dernier qu'acheter sa maison ou son logement correspond au double de revenus de ce qu'on payait en 1980. Il fallait s'endetter sur 15 ans à l'époque. Aujourd'hui pour le même logement vous en prenez pour 30 ans, sans parler de taux et de coûts d'emprunt.
Comme le crise est toujours là, les banques ne prêtent plus sur de longues ou très longues durées aux particuliers. Elles craignent des défauts de solvabilité. Moralité : il n'y a  plus beaucoup d'acheteurs sur le marché. Donc les prix baissent.
En Haute Loire, le monde relevait en début d'année l'une des trois plus forte baisse nationale : -15% sur 2011.
 
Une nouvelle étude est publiée par l'Expansion sur les prix immobiliers en Europe. Le pays le plus cher : France, suivie par Angleterre et Italie... avec respectivement 3700€/m2, 3000€/m2 et 2700€/m2. Soit un écart entre le 1er et le 3ème de plus de 25%!...

La baisse en France est la tendance la plus probable et la plus durable sur la prochaine décennie.

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